Jacqueline nous a quitté au lendemain du 1er tour des régionales. Je veux croire qu’elle a trouvé dans le résultat une ultime satisfaction pour elle, la militante active, engagée de la cause socialiste.
J’ai connu Jacqueline il y a une vingtaine d’années : Avec Charles Josselin nous voulions la recruter pour diriger la Mission locale de Dinan. Mais elle préféra rester diriger la même institution dans son pays de Loudéac.
Depuis, nos responsabilités nous ont souvent donné l’occasion de nous rencontrer et de nous apprécier. La dernière fois date du 2 mars où nous avons pris un café dans le train qui nous emmenait vers Paris. Elle était toujours aussi gaie et vivante, toujours pleine de vie, de projet, d’enthousiasme, cet enthousiasme qui la tenait debout ! Je garderai d’elle cette belle image.
Je suis fier d’être de ceux, avec sa copine Corinne Erhel, avec Loïc Cauret, avec Georgette Bréard qui l’ont encouragée à être candidate pour les sénatoriales où elle fut brillamment élue au 1er tour. Son bref passage à la Haute Assemblée a largement justifié nos arguments.
Nous étions nombreux le cœur serré à Loudéac pour lui rendre hommage ce vendredi 19 mars ; des gens connus certes, mais plus encore des inconnus qui l’appréciaient, que dis-je ! qui l’adoraient.
Nous n’oublierons pas Jacqueline certes mais c’est pour Philippe son mari, Romain et Marine ses enfants que c’est le plus dur. Une telle vague laisse des traces indélébiles et surtout un grand vide.
Merci pour tout à Toi, Jacqueline.
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